Championnat de Belgique F3i (2iéme)

Le deuxième concours du championnat de Belgique de planeur remorqué durée-vitesse (F3i) a lieu à Anthisne.
C'est un petit village du Condroz bien joli. Le terrain est situé sur une croupe à la lisière d'une haute chênaie.

Depuis 2 ans, le terrain a été élargi et deux clôtures gênantes ont été enlevées. Petit à petit, donc, le terrain s'améliore.
Le progrès est sensible: on se sent nettement plus en sécurité que par le passé.

Pas mal de pilotes ont déclaré forfait: Pierre Lecuy, Dany Ghellynck (dont le nouveau F3i Vzmax n'est pas
encore prêt), Pierre Dubois, qui a une rage de dents et Guy Van Pelt.

Bref, nous sommes 10 pilotes dont les suivants: Etienne Belluz, Marc Bruylants, Raymond Goffinet,
Thierry Gras, Steeve Hansoulle, Eric Rémy, Bruno Steelandt, Jacques Wouters et Pierre Rasmont (votre serviteur).

La météo est très précise: on nous prédit une avant midi au sec et une grosse zone de pluie qui arrivera l'après-midi.
Notre concours commence par une vitesse. Nous découvrons ainsi que tous les petits aménagements récents
faits par le club rendent le terrain nettement plus sûr qu'auparavant.

Hélas, parmis les premier concurrents, Etienne subit une panne radio à la fin de la 1ère base, il entame
son dernier virage puis, avant qu'il ait complètement redressé, son Larzac quasi-neuf pique vers le sol avec
quelques soubresseauts. Les dégâts sont nettement plus légers que nous l'avions craint. Les ailes sont intactes,
il faut dire que les ailes de ce modèles sont incroyablement solides. Ce n'est que le milieu du fuselage qui a morflé:
la clef, sans casser, a arraché tout sur son passage. Il faudra, au minimum, un tube de cyano pour réparer.
Avant le repas, on fait la durée de la première manche et celle de la deuxième manche.

Les pompes ne sont pas rares. Il faut aller les chercher au-delà de la lisière de la chênaie. Des martinets
et des hirondelles marquent leur passage ici et là. Mais allez suivre les martinets avec nos lourds F3i! Eric
nous épate en tenant plusieurs minutes sur le très léger effet de pente au nord de la croupe. J'en prends bonne
note et, à mon tour, j'utilise ce léger effet de pente pour finir mes 8 minutes, just in time. Nous sommes un peu
étonné de la stratégie d'approche de notre ami Steeve. Celui-ci a l'habitude du F3b. Il fait une approche à toute
vitesse comme si son planeur faisait 2kg. Mais enfin, curieusement, cela marche et la précision de son pilotage nous épate tous.

Lorsque le barbecue est prèt, il quelques petites gouttes tombent. Mais, malgré cela, nous pouvons manger à l'aise.

On peut reprendre les vols à 14:15. On fait la vitesse de la deuxième manche. Je m'y fais des frayeurs en frolant le plan de sécu
(ce qui me fait perdre plusieurs secondes). Pire, Bruno se retrouve sans radio durant plusieurs secondes (qui paraissent longue,
je vous assure), durant un remorquage raté. Il décide de revoler, cette fois sans problème (n'oublie pas de vérifier tes contacts, Bruno).

A peine le dernier concurrent attérit-il que la pluie attendue arrive. Tout le monde se grouille vers les abris.
On attend jusque 16:00 pour constater que peu d'espoir d'amélioration restent à attendre. On choisi donc
d'arrêter là le concours. Deux manches suffisent mais cela nous laisse un goût de trop peu.

Pierre Rasmont 22 mai 2007.